Numéro de cadre de SPR Motoconfort

[jac44]

Bonjour aux pros de la SPR,

La 99z étant terminée, je regarde maintenant vers les 2 SPR qui sont au fond du garage. Ce sont des Motoconfort et je m'interroge sur les numéro de cadre pour faire les demandes de cartes grises.
Les feuilles de mines pour SP 50 Motoconfort et Motobécane donne comme début de numéro de série 2458000.
Les numéros de mes deux machines sont 5202xxxx pour la phare rond et 5205xxxx pour celle à phare rectangulaire.
Une bonne âme pourrais-t-elle me donner des indications ?

Merci
Cordialement
Jacques

[Charly]

Les cadres étaient numérotés dans l'ordre de fabrication, pas par modèle.

Pour une homologation de tes SP le 30/11/1960, y'a rien d'étonnant à ce que leurs numérotations ait augmenté de façon exponentielle par rapport à la fiche des Mines, car elles prennent en compte les "quelques millions" d'AV42, 88 & autres produites dans l'intervalle.

Voili-voilà.

[jac44]

Merci Charly

[jac44]

Une autre question.
Pour la carte grise vaut il mieux privilégier un marque plus qu'une autre ? J'ai les deux copies des feuilles de mines.
Merci

[Charly]

Ben, celle qui figure sur l'écusson de la colonne de fourche & la plaque moteur, autrement tu vas te retrouver avec un véhicule "faussement" immatriculé.

[jac44]

Sur celle à phare rond, il n'y a pas de plaque sur le tube de direction et sur la phare carré, il y a un autocollant Motoconfort, sans numéro, sur le tube. Les numéros que j'ai relevé et qu'il faut pour l'immatriculation sont ceux frappés sur le cadre.
J'envisage de faire refaire des plaques avec le numéro pour les deux machines, c'est pour cela que je posais la question. De plus je viens de m'apercevoir que sur la feuille des mines Motoconfort des Mordus du galet (Edit : c'est la même sur TOL!) il y a une mention "Vélomoteur" avec un tampon daté de 1963.

[Charly]

La mention vélomoteur risque de te poser des soucis.
Dans ce cas, il vaut mieux l'immatriculer via un certificat de session + attestation d'assurance.

[moustique42]

Les cadres étaient numérotés dans l'ordre de fabrication, pas par modèle.

Pour une homologation de tes SP le 30/11/1960, y'a rien d'étonnant à ce que leurs numérotations ait augmenté de façon exponentielle par rapport à la fiche des Mines, car elles prennent en compte les "quelques millions" d'AV42, 88 & autres produites dans l'intervalle.

Voili-voilà.

Je crois qu'il y a bien une numérotation par modèle, mais la feuille des mines est différente pour les modèles bridés (depuis 63). Par exemple, pour les 89 la numérotation commence à :
2 323 180 pour les AV89 homologuées en 1960 (AV89 balanciers et les premiers modèles à gros phare rond)
89 000 001 depuis janvier 64 (limitation à 50 km/h)
89 129 350 depuis 1972 (limitation à 45 km/h)

Je pense que c'est la même chose pour les SP50 et SPR : la numérotation à du démarrer à 52 000 000 depuis début 1964 pour les modèles bridés.

[Charly]

Pour les 89, il y a des repères +/- établis (et les 68/88 aussi à partir de certaines années), mais ça reste assez obscur pour les SPR/50.
Sur les 14 exemplaires de ma collection, le n° le plus ancien est 4041XXX et quand je compare les dates frappées sur les réservoirs/amortos/carbus, il peut y avoir jusqu'à + 110 000 pour deux mois d'écart...

Ça m'étonnerait que Tobec n'ait produit que des SPR pendant ce laps de temps, mais j'ai pas l'explication.

[pilote91]

A partir d'une date que je ne connais pas mais qui se situe dans les années 60, les numéros de série se font selon les modèles pour les Mobylette. Antérieurement, c'était par ordre de fabrication, enfin sans doute pas tout à fait puisqu'il y avait plusieurs sites de production, donc un lot de numéros pour une même période était vraisemblablement attribué à la production une usine et un autre lot pour la production d'une autre usine. D'ailleurs, à la réflexion, le passage aux numéros selon le modèle s'est sans doute fait à cause de la réorganisation suite au regroupement d'une grande partie de la production à la nouvelle (pour l'époque, début des années 60) usine du Rouvroy, qui avait plusieurs lignes de productions, ultra-modernes.