Alors moi, tout comme les copains, enchanté du séjour, des paysages, de la gastronomie locale (!)
et des autochtones (f'in on en reparlera
)
Content d'avoir revu ceux que je connaissais, et d'avoir rencontré les nouvelles têtes qui me pressait de connaitre...
Pour moi tout a commencé par ici, vendredi soir en arrivant:
Puis camping, (très bon)repas bien sympa, et après le génépi, dodo...
Le lendemain, petit déjeuner au belvédère, le patron de l’échoppe ne voulait pas nous faire gouter les amuse bouche qu'il préparait...
On s'est contenté d'un café, pis même de deux..
Pis roule !!!
Une quinzaine de km plus loin, les roulements de la roue arrière de Charly se font la belle...
Echange de roue avec la 89 et on repart.
Chaque personne qui passait nous disait un gentil mot et étaient heureux de voir nos brêles !...
Quelque temps après (~11h50) seconde pause forcée, [mention]Postgaro[/mention] a cassé son pot...
Les autres regardent en picorant quelques noix tombées...
Quand à ce moment un énergumène en 4x4 débarque de je ne sais où et vocifère dans un langage colérique à peine compréhensible "foutez le camp de chez moi, bande de squatteurs, z'avez rien à foutre ici, remballez votre bordel et barrez vous !..."
Charly essaye de le calmer, de le raisonner, de lui faire comprendre que ce n'était pas voulu, qu'on était en panne, et qu'on allait partir sans laisser de trace aussitôt fait, rien à faire, l'autre hurle comme un malade et nous intime de dégager dans la seconde.
devant tant de haine, chacun essaie de le calmer, mais là c'est une salve d'injures que je répèterai pas à notre encontre qu'il nous claque, le ton monte, aussi on décide de se mettre "en sécurité" sur le trottoir d'un mètre cinquante d'en face, et l'autre qui continue à nous insulter.
Les voitures de luxe suisses roulent comme des tarées, et le gars continue à persifler des saloperies à notre encontre...
Jamais vu ça !
Le gars est un artisan, qui travaille seul (on sait pourquoi !), c'est un électricien.
Si vous cherchez, vous trouverez sur gogole un certain Didier au doux nom de Travail (si, si), habitant le lieudit La Trille,
à Corbonod dans l'Ain.
Un conseil, ne faites pas travailler ce type, il ne supportera pas vos éventuelles remarques....
Voilà la photo de google, aujourd'hui il n'y a plus de rubalise, ni de camping car...
Je suis pas rancunier, mais là, le gars, il a n'a jamais connu le mot gentillesse...
Bon, suffit, assez parlé du pov'gars...
Reprise de la route, pas longtemps, 12h59, j'ai mon axe de moteur qui se dédouble...
Changement de l'axe, et on casse la croute:
Petit arrêt au Col de la Faucille
Arrêt aux produits du terroir (il est sublime l'extra vieux !)
Puis arrivée au refuge de la Dalue, superbe endroit magique, avec un accueil très sympathique !
J'ai pété un second axe de moteur, donc on répare, en employant des méthodes moins conventionnelles...
Après un excellent repas animé par notre conteur Nestor
, une bonne nuit, et départ le lendemain après un bon petit-déjeuner.
La température est un peu juste, mais ça réveille !
Paysages magnifiques, là on voit que la sécheresse n'a pas eu raison de l'herbe verte, c'est vraiment magnifique.
12h42, un autre axe moteur claque...
n'ayant plus de munitions (Charly m'en avait donné un autre, mais il est dans la voiture....), on décide que la 92 avait assez fait de casse, et vlan dans le camion...Et qu'il est l'heure de manger !!!
Puis l'estomac plein, on arrive à réfléchir, et on pense que la roue de Postgaro (qui, quelques heures avant a cassé son second pot, et remisé sa SPR), pourrait aller sur la 89 de Charly, qui avait donné la sienne à sa SPR... dont acte, et vroum !
Un petit arrêt
Puis plus tard encore un arrêt, la météo nous chagrine... Je mets mon pantalon de moto soi disant étanche (la suite me démontrera le contraire...) derrière le camion, quand j'entends un coup de patin et un type crier de toutes ses forces: "Alors gégé, qu'est ce que tu fous ici ?"...
Je me dis, le gars Travail, connait pas le nom de gégé, donc ça peut pas être lui...
Et non, c'est le père de Rémi78 en vadrouille qui nous croise par hasard à plus de 500 bornes de chez lui... Plus improbable tu meurs !!!
Après retrouvailles et photos d'usages, chacun reprend sa route, et c'est parti pour la dernière ligne droite.
Les 5 derniers Km ont été sous la pluie,, mes cuisses s'en souviennent... (saleté de pantalon, gonflé le vendeur, si je le vois...)
Enfin on arrive, et dernier verre entre amis
Voili, un superbe week-end, de bons souvenirs plein la tête !!!
Le Travail c'est la santé, l'oublier, c'est la conserver....